Nous prenons un peu de temps pour donner des nouvelles avant de partir pour une dizaine de jours dans le salar d'Uyuni et le sud Lipez.
Nous venons de passer quelques jours a Potosi oú nous avons visité la mine et rencontré deux bénévoles francais qui travaillent dans une école.
Potosi et sa mine:
A l'époque des conquistadors, vers 1545, Potosi était la ville la plus grande et la plus riche des Amériques grace a son "Cerro Rico" (mont riche) rempli d'argent. Mais, au début du 19eme siecle, le filon s'est épuisé entrainant le déclin de la ville. Aujourd'hui ce qu'il reste d'argent, le zinc, le plomb et l'etain permettent a quelques mineurs de survivre.
Au 16eme siecle, les espagnols imposerent la loi de "la Mita" qui imposait a tous les esclaves indiens et africains de plus de 18 ans a travailler par roulement de 12 heures. Ils restaient dans la mine pendant 4 mois. Durant les 3 siecles que dura la période coloniale, on estime que 8 millions d'Indiens et d'Africains périrent dans des conditions atroces...
Aujourd'hui, environ 800 mineurs, dont de nombreux enfants, travaillent toujours dans la mine, souvent regroupés en coopérative, en espérant trouver un bon filon. Les conditions se sont améliorées par rapport a l'époque coloniale mais restent trés difficiles. L'espérence de vie est courte á cause de la silicose et des nombreux accidents.
Pour supporter les rudes conditions, les mineurs machent de la coca et boivent de l'alcool á 96 dégrés...
A l'époque coloniale, une rebellion des esclaves incita les espagnols á creer un dieu de la mine pour leur faire peur afin qu'ils reprennent le travail. Ce "Dio", appelé "Tio" par les quechuas (le son "t" n'existant pas dans leur langue) est toujours tres fortement présent dans les mines. Leur environement de travail ressemblant á l'enfer, "El Tio" est associé au diable. Afin d'etre protégés sous terre, ils installent dans une place de choix une statue le representant, le venere et lui font des ofrandes quotidiennes: coca, cigarettes et alcool.
Nous venons de passer quelques jours a Potosi oú nous avons visité la mine et rencontré deux bénévoles francais qui travaillent dans une école.
Potosi et sa mine:
A l'époque des conquistadors, vers 1545, Potosi était la ville la plus grande et la plus riche des Amériques grace a son "Cerro Rico" (mont riche) rempli d'argent. Mais, au début du 19eme siecle, le filon s'est épuisé entrainant le déclin de la ville. Aujourd'hui ce qu'il reste d'argent, le zinc, le plomb et l'etain permettent a quelques mineurs de survivre.
Au 16eme siecle, les espagnols imposerent la loi de "la Mita" qui imposait a tous les esclaves indiens et africains de plus de 18 ans a travailler par roulement de 12 heures. Ils restaient dans la mine pendant 4 mois. Durant les 3 siecles que dura la période coloniale, on estime que 8 millions d'Indiens et d'Africains périrent dans des conditions atroces...
Aujourd'hui, environ 800 mineurs, dont de nombreux enfants, travaillent toujours dans la mine, souvent regroupés en coopérative, en espérant trouver un bon filon. Les conditions se sont améliorées par rapport a l'époque coloniale mais restent trés difficiles. L'espérence de vie est courte á cause de la silicose et des nombreux accidents.
Pour supporter les rudes conditions, les mineurs machent de la coca et boivent de l'alcool á 96 dégrés...
A l'époque coloniale, une rebellion des esclaves incita les espagnols á creer un dieu de la mine pour leur faire peur afin qu'ils reprennent le travail. Ce "Dio", appelé "Tio" par les quechuas (le son "t" n'existant pas dans leur langue) est toujours tres fortement présent dans les mines. Leur environement de travail ressemblant á l'enfer, "El Tio" est associé au diable. Afin d'etre protégés sous terre, ils installent dans une place de choix une statue le representant, le venere et lui font des ofrandes quotidiennes: coca, cigarettes et alcool.
Dans la rue a Potosi, nous avons rencontré Zoé et Christophe, deux bénévoles francais travaillant dans une école rurale en tant qu'éducateur, animateur et prof. Sautant sur l'occasion, nous sommes allés leur rendre une petite visite grace á Cruzinette (sans elle ca aurait été tres difficle voir impossible...). Nous avons partagé un bout de leur quotidien et l'expérience, tres riche, a été fabuleuse, on les enviait presque!L'école d'Ockoruro couvre de la maternelle au lycée. C'est le seul "collegio" (collége et lycée) á des kilometres a la ronde. Certains enfants venant de trés loin (2h de marche pour certain) il y a un internat. En plus, pour pouvoir maintenir le college ouvert, ils font venir des éleves de Potosi á 1h30 de bus qui ne peuvent donc pas rentrer tous les jours...Le role de Zoé et Christophe est de s'occuper de l'internat et d'aider les professeurs (en anglais, en informatique et autre...) qui, pour la plus part, en profitent pour ne pas faire grand chose... Les cours commencent á 9h et se terminent a 14h15/30 pour le primaire et 15h pour le "collegio". L'emploi du temps n'est pas surchargé et á ce qu'on a pu voir et ce que nous ont en dit Zoé et Christophe, le travail n'est pas tres intensif... Les cours sont du type magistraux, meme pour les petits, et il n'y a pas de manuel sauf pour l'apprentissage de la lecture.Ce fut une de ses journées mémorables que nous ne sommes pas prets d'oublier, riche en rencontres et en découvertes!