mercredi 18 novembre 2009

Premiers pas au Chili

Après quelques jours passés à faire la fête chez Jérôme et Emilie à Santiago, nous voilà repartis sur les routes!

Nous avions envie de voir l'océan, qui depuis quasiment 4 mois commençait à nous manquer. Notre première destination a donc été Valaparaiso, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, en 2003. C'est une ville pleine de couleurs, construite sur des cerros (colines) d'où l'on a de magnifiques points de vue sur la baie. Les maisons sont recouvertes (ou construites pour certaines) de tôles qui sont ensuite peintes de couleurs éclatantes. Dissimulés un peu partout dans la ville, on trouve des ascensores (funiculaires) qui permettent d'acceder aux hauteurs sans se fatiguer. Mais le littoral est quasiment inaccessible, du fait du port industriel qui se situe au coeur de la ville. Nous avons donc pris un bateau "attrape-touriste" pour voir l'eau de plus près...
Il est agréable de flaner dans les ruelles en pente mais chaque personne rencontrée nous mettait en garde contre le danger de se promener hors du circuit touristique... Cela part d'un bon sentiment, mais c'est vraiment énervant: à aucun moment nous n'avons crain pour nos affaires et notre sécurité! Certes on irait pas s'y promener la nuit, on est pas fou non plus! Du coup ça gache un peu le plaisir...
Nous avons fait nos premiers pas dans un supermarché et il nous a pris l'envie de faire des pâtes bolognaises comme à la maison! Par chance, l'hotel où l'on était, mettait à disposition des clients une cuisine: nous avons donc pu cuisiner et se remémorer les saveurs de la maison! Un vrai bonheur!

Après 2 nuits à Valparaiso, nous avons pris la route de Pichilemu, célèbre spot de surf plus au sud sur la côte. On s'attendait à trouver une ambiance comme à Hossegor (surf, soleil, plage...) mais non! La saison n'a pas encore réellement commencé, ce qui n'est pas forcément pour nous déplaire (on aime pas trop l'ambiance surfeur...) et le temps n'est pas du tout comme on se l'imagine: il fait gris, froid et il y a du vent... Ca nous prépare pour la suite! Mais c'est quand même agréable! Pierre a pu surfer de très belles vagues en compagnie de phoques, de pélicans et de cormorans pendant que moi j'apréciait le spectacle!... Et nous avons pu flâner en bord de mer, à la recherche d'animaux inconnus en France: nous avons seulement rencontré un crabe violet...
Nous logeons dans un hotel incroyable: il s'agit d'un ancien mirador, avec une ambiance de phare... Il y a ici aussi une cuisine et hier soir nous nous sommes fait une plâtrée de moules: un régale! Ce soir c'est ratatouille!!! Et oui, nous saturons des restaurants...

Cet après-midi, nous allons prendre un bain de mer chaud avec vu sur l'océan... On vous racontera! Et il faut que l'on prépare la suite du voyage: il y a beaucoup de choses magnifiques à voir et à faire mais d'accès difficiles: il faut donc glaner le maximum d'informations si l'on ne veut pas perdre trop de temps...

Demain nous prenons la route de Pucon, encore un peu plus dans le sud, dans la région des lacs... Au programme, l'ascencion d'un volcan toujours en activité! A suivre...


Changement de drapeau pour quelques temps!


Marche au poissons au Mercado central de Santiago

Ambiance urbaine a Santiago, ça change de la Bolivie!

Valparaiso: ambiance coloree

Valparaiso: vue sur la baie

Valparaiso: ambiance coloree suite

Valparaiso: ambiance coloree toujours

Valparaiso: vue sur le cerro conception

Valparaiso: detail de maison

Valparaiso: detail de maison

Valparaiso: vue sur un batiment officiel, devant: le decor d'une piece de theatre

Valparaiso: maisons de bric et de broc, mais qui ne manquent pas de charme...

Valparaiso: une des nomreuses fresques qui couvrent les rues de la ville

Valparaiso

Valparaiso: le quai flottant de refection des navires

Valparaiso: un des tres nombreux telepheriques branlants adaptes au relief local

Valparaiso: un des nomreux navires marchands; c'est le port industriel de Santiago qui n'a pas d'acces a l'ocean

Valparaiso: phoque qui se prelasse dans une ambiance urbaine...
Valparaiso: c'est aussi le port d'attache des navires de guerre de l'armee chilienne

Valparaiso: bateaux fantomes sur fond de quai de chargement

Pichilemu: on change de decor!

Pichilemu: ambiance oceane resolument differente de nos cotes francaises

Pichilemu: faune locale

Pichilemu: on fait mieux niveau discretion!

Pichilemu: la Punta de los lobos: un spot de surf connu dans le monde entier

Pichilemu: nos amis les pelicans...

Pichilemu: Pierre sur sa premiere vague du Pacifique

Pichilemu: froide l'eau?

mercredi 11 novembre 2009

Hasta Luego Bolivia!

Coucou tout le monde!
Apres 3 jours d'un long voyage en bus, nous sommes enfin arrivés à Santiago de Chile où nous avons retrouvé Jérome et Emilie qui commencent leur aventure d'expatriation dans la capitale Chilienne.
Apres 4 mois passés au Perou et en Bolivie, le retour a la "civilisation" est simplement brutal!: des rues immenses, les derniers modèles de voitures, des enseignes publicitaires gigantesques, des Macdo à chaque coin de rue, et des autochtones qui n'ont pas grand chose à voir avec leurs voisins pourtant tout proches de la Bolivie...
Alors voila, l'amerique latine dite "pauvre" de la carte postale est maintenant derriere nous...
Hasta Luego à nos attachants cousins latins du Perou et de la Bolivie...

dimanche 1 novembre 2009

Salar d'Uyuni et Sud Lipez

Bonjour a tous!

Après une grosse 10aine de jours totalement fous et un peu plus de 1200 Km de pistes poussiereuses, nous nous retrouvons dans la ville tant esperée de Tarija.

Notre traversée du désert de sel et du sud Lipez peut aisement se résumer en quelques mots: dur, long, froid, faim, soif... mais une beauté vraiement insolente et une belle aventure, impensable il y a encore quelques semaines à LaPaz où je montais pour la premiere fois sur une moto.
La veille du départ, notre bonne etoile (encore elle!), nous fait croiser Wensislaw, un adorable guide Bolivien francophone qui nous donne une mine d'infos utiles pour traverser les contrées désertiques qui nous attendent et qui nous encourage vivement pour notre périple.
C'est donc gonflés à bloc que nous quittons Uyuni.
Mais après quelques Km sur la piste de Colchani, il faut se rendre à l'évidence: la moto est inconduisable.... Chargée comme jamais avec les indispensables réserves de bouffe, d'eau et d'essence, Cruzinette ne semble pas apprecier cet embonpoint excessif! Et moi non plus d'ailleurs: il m'est difficile d'équilibrer notre amie et les portions sableuses sont un peu hasardeuses. Plus de 1000 Km de piste nous attendent, le doute s'installe...
Il faudra donc faire des choix et limiter nos réserves, ce qui se révèlera finallement tres facile puisque les quelques boutiques rencontrées sur le chemin vendent seulement quelques "galletas", de la biere et des bouteilles de Coca-Cola!
Le premier contact avec le salar est magique, un rêve se réalise!
Malgré les quelques 4x4 d'agences au départ d'Uyuni qui viennent quelque peu troubler l'isolement du site, un rare sentiment de liberté nous envahit: être là, tous les 2, sur cette infinie masse blanche éclatante au soleil, qui plus est avec notre propre moyen de locomotion, c'est simplement fantastique!
Mais il faut etre patient pour apprecier la vraie beauté de ce lieu hors du commun: la journée, le salar est vraiment aveuglant, et il faut attendre que le soleil baisse sur l'horizon pour voir se détacher les étonnants motifs hexagonaux de sel qui le forment.
Feux d'artifice de lumières et folles couleurs pour notre premier bivouac sur les berges d'une ile au milieu du salar. Le foie gras précieusement conservé pour l'occasion ne gache rien à l'affaire!

L'orientation sur le salar est quelque peu difficile, les distances sont énormes et difficiles à évaluer, peu de points de repères et la formation de mirages n'arrangent rien! Aidés par la boussole atteinte de tremblote (il semblerait que le lithium sous le salar perturbe le champ magnetique), on tentera vainement d'atteindre un chemin de traverse sur la rive Sud pour s'écarter du circuit classique, mais après une 50aine de Km, prés de la rive, des énormes formations de sel craquantes nous ferons reprendre l'itineraire normal jusqu'a San Juan.
Le Sud Lipez fait rapidement suite au désert de sel, cette region est une des regions les plus désertiques mais aussi une des plus belles de Bolivie: des grandes étendues de sable, des formations rocheuses improbables, des montagnes fumantes aux couleurs irreelles qui se détachent sur le bleu profond du ciel... Quelques lagunas aux eaux peu profondes et chargées en minerais divers sont les quasi seuls lieux de vie et viennent rompre l'aridité de ces terres désolées et hautes perchées (de 4200 a plus de 5000m d'altitude). Des milliers de flamants peuplent ces lagunas en quête de nourriture et de lieux de nidification.

Le climat est aussi fou que l'endroit, il est pour ainsi dire en accord avec ce lieux irreel: la journée, le soleil montre toute sa puissance et fait monter la température à une 20aine de degrés, par contre la nuit, le lieu est plutot glacial et le mercure peut facilement descendre en dessous de -20 degrés.

Nous sommes descendus jusqu'a la Laguna Verde par le circuit classique des agences, mais en agrémentant le voyage par quelques superbes bivouacs et baignade dans des eaux chaudes (qui nous on d'ailleurs values quelques coups de soleil memorables...):

Jour 1: Uyuni- bivouac sur l'ile del Pescador sur le salar
Jour2: Ile del pescador-San Juan
Jour3: San Juan-bivouac a la Laguna Onda (cruzniette a insisté pour s'y arreter!)
Jour4: Laguna Honda-Laguna Colorada
Jour5: Laguna Colorada-Laguna Verde: Cruzinette ne démarrera pas ce matin là, le froid ayant eu raison de sa petite batterie...pas grave, les boliviens sont astucieux et un garde du parc nous recharge la batterie sur les panneaux solaires du poste de controle, l'occasion de faire une belle rencontre...
Jour6: repos et bivouac à la Laguna Verde, gros coup de Blues pour nous 2, avec nos coups de soleil douloureux, rien de bien consistant dans l'estomac depuis quelques jours, tout ça...On se console en pensant au 5 étoiles qui nous attend à Tarija (mais qui est encore loin!...)

Le chemin de retour jusqu'à Tupiza est bien plus sauvage, et également très amusant en moto avec des portions bien cassantes et étroites, des virages relevés et finalement assez peu de sable (l'ennemi numero 1 de Cruzinette qui s'en mefie comme la peste!).

Peu de 4x4 croisés pour le retour: seulement 1 voire 2 par jour, mieux vaut ne pas se perdre ou avoir un gros pépin mecanique...

Jour7: Laguna Verde-quelque part apres Quetena Chico. Crevaison de la roue arriere 2 heures avant la tombée de la nuit, les réserves d'eau sont a sec...Il est temps de mettre en pratique les cours de mecanique de Roberto dispensés à LaPaz! Une famille de campesinos Boliviens sur une moto passe par là, l'aide sera precieuse! L'heure tardive et nos mines déconfites aidantes, ils nous proposent de passer la nuit près de leur petite ferme d'altitude où ils élèvent moutons et lamas. La chaleur du poele le soir et le petit moment de vie partagés nous aideront à affronter la nuit glaciale où le thermometre est descendu a -7 degres dans la tente.

Jour8: quelque part après Quetena Chico-San Pablo de Lipez: étape tres belle et plutot sportive en moto avec une piste pierreuse défoncée qui franchit 3 ou 4 cols à plus de 4600m d'altitude. Cruzinette montre des signes de faiblesse, elle pert de la puissance et l'essence ou l'air semblent arriver en trop faible quantité dans son petit moteur... A San Pablo, le chauffeur du poste de santé, plutot calé en mécanique nous apporte son aide: apres démontage complet du carburateur, sans resultat, le problème vient tout simplement du filtre du reservoir qui est completement bouché...ouf, plus de peur que de mal!...

Jour9: San Pablo de Lipez-Tupiza: on renoue pour un temps contact avec la civilisation dans cette bourgade qui est la principale ville du Sud Lipez, soulagement!...On n'est plus qu'à une journée de notre destination finale!

Jour10: On recharge les batteries a Tupiza avant le départ, plus que 220 km de piste, ça sera réglé dans la journée!

Jour11: Tupiza -Tarija: Et bien non! Une satanée crevaison nous a donné du fil à retorde: après la premiere crevaison après Quetena chico, on sait maintenant faire, mais c'était sans compter sur la mauvaise volonté de la colle à rustine qui a séchée et qui est maintenant aussi dur que les pierres de la piste. On aura tout essayé: briquet et essence pour la ramolir, fusion d'une pièce de caoutchouc sur la chambre pour faire une rustine de fortune, fusion d'une corde en nylon pour colmater le trou: rien ne marche. Obligés d'attendre un improbable vehicule d'assistance! Au bout de quelques heures, une fourgonette frigorifique passe par là, sauvés! On charge Cruzinette dans le compartiment frigo, on la rejoint ensuit accompagnés du chien de nos bienfaiteurs pour un voyage heureusement court d'1 heure jusqu'a Villazon.

Jour12: Villazon - Tarija. Après avoir cherché en vain une chambre à air neuve la veille en ce jour de fête des morts, on trouvera notre bonheur le lendemain chez un vendeur d'accesoires de moto avec qui nous shympatisons et qui dit connaitre des acheteurs potentiel pour Cruzinette (et oui depuis Tupiza, nous avons flanqué à Cruzinette un petit panneau "SE VENDE" qui ne passe pas inaperçu, ce qui d'ailleurs ne lui plait pas puisqu'elle met toute sa mauvaise volonté pour ne pas arriver jusqu'à Tarija!...). Ces contacts se révèleront finallement foireux et nous ferons perdre beaucoup de temps puisqu'on partira seulement à 12h30 de Villazon, un peu court pour parcourir les 200 Km jusqu'a Tarija avant la nuit....
Mais on en a marre, on veut arriver à notre destination tant espérée. On prend le risque et on prend la route, le ventre vide évidemment!
A part les quelques tornades de sable rencontrées sur le début du parcours, tout se passera bien avant une autre crevaison à seulement quelques Km de distance de notre lieu d'infortune de la précédente crevaison de la veille... Le sort s'acharne, Cruzinette ne veut definitivement pas qu'on arrive à Tarija pour qu'on se sépare d'elle! C'est rageant, on a encore 150 Km à parcourir, il est 15h, la nuit tombe a 18h, tout ça pour découvrir que la crevaison est due au pseudo mécanicien, frere du type de la boutique de moto, qui nous a réparé la chambre à air comme un cochon.... On est pas au bout de nos surpises puisqu'apres avoir mis la chambre à air neuve achetée au type de la boutique de moto et après avoir remonter le pneu, au moment de gonfler avec la pompe, un bruit d'air qui s'échappe de la chambre sonne le glas!
Le type nous a vendu une chambre à air trop petite que l'on a du pincer avec les outils pour remonter le pneu...
Heureusement on a racheté des rustines et de la colle non avariée et on reprend la route à 16h00...
A 19h00, à la nuit tombante (comme pour notre premier jour), on arrive enfin a Tarija, ultime destination de notre périple à moto. Heureux d'être là, entier, 3200 km d'aventure et de belles rencontres apres avoir quitter LaPaz, il ya maintenant 1 mois jour pour jour...
Nous partons demain pour Salta en Argentine, puis Santigo del Chile pour plus de 35h de bus... Et oui, nous nous sommes séparés de Cruzinette hier plus vite que prévu. Les 2 dernières journées étaient normallement prevues au repos absolu dans notre 5 étoiles tout confort sur les hauteurs de Tarija, mais notre petit panneau "SE VENDE" et l'annonce sur Tumomo.com ont semble-il fait effet. On a finallement vendu notre moto à bon prix à Iver, ami de Roberto, que l'on a vu une fois a LaPaz avant de prendre le depart.
On s'est rencronté a l'hotel d'une façon totalement impropable:
Le soir, au restaurant de l'hotel, on nous tend un telephone: c'est Iver qui veut acheter la moto! Comment sait-il que l'on est ici?????

C'est en fait grâce ou à cause de Sandro, un autre acheteur potentiel rencontré dans la journée, qui voulait la moto mais pas sans la police d'importation qui manquait aux papiers. La vente a donc était remise au lendemain, et entre temps on a faxé à Roberto les papiers d'identification de la moto pour qu'il puisse se procurer le papier manquant à LaPaz. Iver qui attendait notre arrivée depuis un mois a reconnu la moto sur Tumomo.com, a appellé Roberto pour savoir s'il savait où l'on était et grâce au numero de téléphone d'envoi du fax, Iver nous a retrouvé! Buena suerte!!!!


Vue sur le salar en arrivant sur Uyuni depuis Potosi

Premiers tours de roue sur le salar


Mirage, mirage...

Sur l'ile d'Incahuashi

Premier repas sur le salar!

Bivouac sur l'ile del Pesador (ou une autre on sait pas trop...)

Les ombres s'étirent...

Les hexagones de sel sont bien visibles au soleil couchant

Explosion de couleurs au coucher de soleil sur le salar

Une cavité sur une ile sur le salar

On est perdu j'te dis!...

Le volcan Ollague fumant

Un petit oiseau chapardeur

Ambiance particuliere des lagunas

Soleil déclinant à la laguna Onda

Petite mouette chapardeuse sur la fine glace matinale

Incroyables couleurs dans le desert de Siloli

Le fameux arbol de piedra, Sabine et Cruzinette sont tres fières

Etranges formations rocheuses...

La laguna Colorada et ses eaux d'un étrange rouge pétard

La star locale: LE flamand, ici à la laguna Colorada

encore eux...

Geysers d'eau boueuse sur le chemin de Laguna Verde (photo en couleur je precise)

Vue depuis notre baignoire, agreable sur le moment, mais les coups de soleil sont douloureux ensuite!

Vigognes sauvages sur fond de paysage désertique

Belles couleurs au désert de Dahli

La fameuse laguna verde et le Licancabur

Bivouac à la laguna verde, remarquez l'ouvrage en pierres seches realisé par nos petites mains!

Que de flamands!...

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Jeux de reflets à la laguna Hedionda

Baranco humide sur la route du retour avant Quetena Chico

Un joli volcan...


La petite Esmeralda et son fidèle compagnon

La sympatique famille qui nous a offert l'hospitalité

Sur le chemin de San Pablo de Lipez


Etranges formations geologiques en arrivant sur Tupiza

La "porte" d'entrée de TupizaVilaine Cruzinette!

Dans le camion d'assistance qui nous ramené à Villazon, on manque un peu d'air!...